La tribune du producteur Vincent Maraval sur le thème des acteurs français trop bien payés par rapport à leur niveau de rentabilité, continue de créer une forte effervescence dans le milieu du cinéma français, habitué à plus de modération. Le co-fondateur de la société de production-distribution-vente à l'étranger Wild Bunch a tapé du poing sur la table en déclarant que le système a priori vertueux des aides du CNC avait contribué à protéger des acteurs surpayés d'une exposition frontale à leur valeur réelle sur le marché. Ils réclament des cachets extravagants, on le leur accorde, ils font des bides et ne sont jamais sanctionnés.
A lire aussi : Cinéma français : la flambée des prises
Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque Française, s'est ému dimanche sur son blog d'un texte qu'il juge par sa virulence extrêmement déstabilisant pour un système complexe mais globalement vertueux : «Le plus grave, à mon sens, c'est que le coup de balai de Maraval risque de montrer du doigt tout le système de financement du cinéma français, qui fonde son "exception cul