Suite à la polémique sur le salaire des acteurs français déclenchée par la tribune dans le Monde du producteur Vincent Maraval, BFM TV a sorti sa calculatrice pour étudier la rentabilité des 124 films sortis l'année dernière. Et le résultat montre que les profits sont rarement au rendez-vous pour les productions tricolores : selon les comptes de la chaîne d'information, seuls 14 % des films français auraient été rentables l'an dernier. Onze films seulement ont gagné de l'argent, et uniquement six productions ont été à l'équilibre, ou presque.
La palme de la catastrophe financière revient au dessin animé Cendrillon au far west avec 22 031 spectateurs pour 11 millions d'euros de budget, soit 1 euro de recettes pour 100 euros investis (rendement de 1%). La Traversée a aussi creusé le portefeuille de son producteur : malgré un budget de 8,2 millions d'euros, seuls 63 916 spectateurs ont eu envie de voir Michaël Youn dans un rôle dramatique. Comme un homme avec Charles Berling complète ce podium des productions les plus déficitaires : 27 487 spectateurs sont allés voir le film, pour une dépense totale de 5,5 millions d'euros, soit 4,4 euros de recettes pour 100 euros investis.
Parmi les autres déroutes