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Interview

Arnaud Rebotini: «C’est vrai qu’on a toujours envie de gifler Tom Cruise»

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Séance tenante Arnaud Rebotini. Figure totémique de la techno en France, il s’est fait connaître au sein du duo Black Strobe, projet qu’il mène désormais seul et dont sort un nouveau single mi-février (The Girl From the Bayou). Il compose aussi la BO d’Eastern Boys, nouveau film de Robin Campillo.
(DR.)
publié le 22 janvier 2013 à 19h06
(mis à jour le 24 janvier 2013 à 10h33)
La première image ?

Michel Platini dans la pub Fruité.

Le film (ou la séquence) qui a traumatisé votre enfance ?

La première scène de Rio Bravo, de Howard Hawks, aucun dialogue. Tension et violence.

Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?

Les Valseuses, ils ne voulaient pas que je le voie et en parlaient souvent… C'était vraiment crispant.

Une scène fétiche ?

La scène finale de Zabriskie Point. Antonioni magnifique, et la musique de Pink Floyd à cette époque était parfaite.

Vous dirigez un remake ? Lequel ?

Scarface, juste pour refaire la musique… Giorgio Moroder dans sa pire periode (la bonne étant assez courte, en fait).

Le film que vous avez le plus vu ?

Les Tontons flingueurs comme tout le monde. La Grande Vadrouille, c'est un peu trop pour moi.

La BO qui vous trotte dans la tête ?

Story of a Soldier, une chanson d'Ennio Morricone dans le Bon, la Brute et le Truand. J'adore son chœur d'hommes à l'unisson. Une chanson mélancolique placée sur une scène particulièrement dure, l'effet est vraiment saisissant.

Qu’est-ce qui vous fait rire ?

Le sketch «Qu'est-ce qui advient durant une éjaculation ?» de Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe… de Woody Allen. Ça nous parle, à nous, les hommes.

Un film dans lequel il ferait bon vivre ?

Bob le flambeur, ce film de Melville qui se passe à Montmartre dans les années 50. Je pense que cela suffit pour évoquer le bon temps.

Votre vie devient un biopic. Qui dans votre rôle ? Et qui derrière la caméra ?

Gérard Depardieu pour son côté gargantuesque et non pour son conseiller fiscal. Et David Lynch pour le côté un tant soit peu surréaliste de ma carrière.

Le cinéaste absolu à vos yeux ?

Sergio Leone. C’est tellement évident pour moi que c’est difficile de m’en expliquer sans que ce ne soit un déluge de clichés.

Le personnage qui vous fait rêver ?

Rêver, je n'en suis pas sûr… mais j'ai une certaine fa