Lou, Thomas, Matthieu, Izia, Lola, Léa, Félix, Alice, Hugo, Jacques: vendredi à la cérémonie des Césars, comme il y a deux semaines aux Victoire de la musique, les «fils et filles de» trustent les nominations.
«Mum, I got it!» («Maman, je l'ai!»), lançait Lou Doillon en recevant la Victoire de l'artiste féminine de l'année. «Mum», c'est Jane Birkin, et Papa, c'est le réalisateur de cinéma Jacques Doillon. Et si Lou était si contente, c'est aussi parce qu'elle se faisait un nom au côté de sa soeur Charlotte Gainsbourg, actrice et chanteuse.
Thomas Dutronc, fils de Jacques, était moins chanceux, et repartait bredouille, tout comme sa mère, Françoise Hardy. Fils du chanteur Louis Chedid, Matthieu, dit M, a aussi dû faire une croix sur la Victoire du meilleur album.
Au théâtre du Châtelet, pour la remise des Césars, le parterre de nommés contiendra lui aussi son lot d'héritiers et d'héritières. Candidate au César de la meilleure actrice pour son rôle de lectrice de Marie-Antoinette dans Les Adieux à la Reine, Léa Seydoux porte un nom synonyme de gros sous dans le monde du cinéma: elle est la petite-fille de Jérôme Seydoux, patron de Pathé, et la petite nièce de Nicolas Seydoux, PDG de Gaumont.
Dans la catégorie des meilleurs espoirs féminins, elle sont trois à porter des patronymes déjà connus du public: Izia Higelin, fille de Jacques le chanteur, dans Mauvaise Fille; Lola Dewaere, fille de Patrick, l'acteur mort il y a trente ans, dans <