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Libération

Cannes 2013 place la France en pole position

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Cinéma. Arnaud Desplechin, François Ozon et Arnaud des Pallières figurent entre autres dans la sélection officielle dévoilée hier à Paris
"La vie d'Adèle", d'Abdelatiff Kechiche, sera en compétition. (Photo DR)
publié le 18 avril 2013 à 20h56
(mis à jour le 19 avril 2013 à 10h01)

Opération transparence. Il s'en est fallu d'un cheveu que Gilles Jacob ne dévoile son patrimoine en ouverture de la rituelle conférence de presse du Festival de Cannes, hier à Paris. Finalement, il s'est contenté de rassurer l'auditoire sur sa santé et de donner sa tension (13.7, ce qui n'est pas mal). Thierry Frémaux, le délégué général, lui, avait la voix éraillée du type qui n'a pas dormi de la nuit, suant sang et eau sur son programme. Toujours taquin avec les journalistes, il a anticipé les critiques sur les «habitués», et les polémiques sur le pas assez grand nombre de femmes en compète (une seule, en fait)...

Financement. La première surprise de cette 66e sélection, c'est la présence massive des Français et assimilés. On en décompte cinq qui se bousculent en compétition : Arnaud Desplechin pour son premier film américain, Jimmy P,, avec Benicio Del Toro en Indien névrosé, Valéria Bruni-Tedeschi (réalisatrice et actrice dans Un château en Italie), François Ozon (Jeune et jolie, sur l'éveil à la sexualité d'une adolescente de 17 ans), Abdellatif Kechiche (la Vie d'Adèle, d'après Blue, la bande dessinée de Julie Maroh) et Arnaud des Pallières (Michael Kohlaas, d'après le chef-d'œuvre de Heinrich von Kleist).

En réalité, il faudrait encore ajouter pour être honnête Roman Polanski et sa Vénus à la fourrure, avec Emmanuelle Seigner et Matthieu Amalric, film