C'est sur Iron Man 3, réalisé par Shane Black, que l'industrie du blockbuster fonde la totalité de ses espoirs cette semaine, aucun autre film de cet acabit n'étant à signaler dans le voisinage immédiat. Iron Man 3 ne sortira pas avant début mai aux Etats-Unis, et c'est à Paris, au Grand Rex, qu'a eu lieu il y a quelques jours l'avant-première mondiale, sous condition d'embargo critique. La rumeur ne respectant pas les NDA (non-disclosure agreements), le bruit court depuis que cet épisode serait le meilleur de la saga. Signe des temps et de la nouvelle donne Chine - Etats-Unis : le public chinois aura le privilège d'un contenu spécifique, certaines scènes ayant été tournées à son attention exclusive. Comme c'est souvent le cas désormais, Iron Man 3 a été reconverti en 3D après son tournage.
A l'autre bout du spectre de l'industrie, on trouve un film en provenance de la cinématographie la moins impérialiste du monde : l'Islande. Survivre, de Baltasar Kormakur, raconte une épopée tragique inspirée d'un fait divers authentique ayant bouleversé l'île nordique en 1984 : l'exploit d'un pêcheur, seul rescapé du naufrage d'un chalutier en plein hiver, parvenu héroïquement à sauver sa vie après une nage forcenée de plus de six heures dans les eaux glacées de l'Atlantique. Parmi les rééditions du jour, on soulignera la Mort d'un cycliste (1954), de Juan Antonio Bardem, avec l'incandescente Lucia Bose, autreme