Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le cinéma n'est pas à la fête le jour de l'ouverture du Festival de Cannes. Du moins pour le vulgum pecus qui, chauffé par les échos médiatiques de la Croisette, aurait l'idée d'aller se faire une toile. En clair, les films qui seront présentés à Cannes ne sont pas tous de sortie (la critique de Gatsby le Magnifique, de Baz Luhrmann, est à paraître demain), tandis que les nouveautés de la semaine, promises à l'indifférence générale, ne mettent fatalement guère en appétit. Dreamers, par exemple, est un documentaire français de Noëlle Mesny Deschamps, qui compile pieusement les réflexions plus ou moins profondes (entrecoupées d'extraits de films, sans le son) de cinéastes en vue (starring Jacques Audiard, James Gray et Alejandro González Iñárritu). Pas infréquentable sur une chaîne du câble un soir de pluie, mais franchement, comment imaginer quelqu'un déboursant 10 euros pour voir ça en salles ? Idem du Pouvoir, autre docu (signé Patrick Rotman), qui suit backstage le chemin de croix du dramatiquement impopulaire François Hollande depuis son arrivée à l'Elysée. Pour le reste, Modus Anomali est un énigmatique thriller indonésien de Joko Anwar ; Tu seras un homme, de Benoît Cohen, la virée initiatique d'un enfant qui part avec
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publié le 14 mai 2013 à 22h35
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