Menu
Libération
Cannes

La Croisette à fion la forme

Article réservé aux abonnés
Festival de Cannes 2013dossier
par Indira Bhopal
publié le 20 mai 2013 à 21h46

Sans vouloir damer le pion (en ourdou : «Y a un cobra dans le potage») au merveilleux billet publié hier dans ces colonnes, faisant état d'un premier bilan à mi-parcours du début de la fin et autres inflammations de la thema cannoise, je peux témoigner, le cœur au bord des larmes, que la vraie dominante de la manifestation, c'est la brasserie Flip. Le «je ne le sens pas ce festival», le dispute au «je suis trop déprimé», voire «mon aïoli ne passe pas».

Il est vrai qu'une fois qu'on a noté une forte récurrence de la coupe Ariel-chantilly-Zeitoun sur la tête de quelques moguls du cinéma mondial (including Jean-Jacques Annaud et Wenders - Wim Liebling, tu arrêtes de faire joujou avec ton brushing !), l'envie taraude de se finir au Silentio, boîte névrogène de la rue des Belges (sic !), bourrée de vedettes qui adorent s'embrasser sur leurs propres mains.

Dans ce domaine de la corde raide pour se pendre, la déprime-team de Libé est évidemment leader. Florilège : «Les idées pleuvent sans que tu t'en rendes compte.» «C'est un film annoncé ultra mineur et qui en fait à l'arrivée est ultra nul.» «C'est cruel, l'âge, pour les femmes.» «Je viens de renoncer au cynisme.» «S'ils veulent que je leur fasse un fist-fucking en direct, moi je suis partant.» Ce genre.

Sinon, sur la Croisette, ça s'agite Ray autour d'un débat de fion : pour ou contre le blanchiment d'anus ? En anglais anal bleaching