Il est arrivé la veille, surexcité, a posté sur Twitter un autoportrait, pris à l'iPhone, avec comme légende : «Cannes !!!!» Hier matin, James Franco s'est levé plus tôt que prévu, a couru à une projection de la Semaine de la critique. Et puis il a assuré la promotion d'As I Lay Dying, son adaptation de Tandis que j'agonise, de William Faulkner, «le héros de [son] adolescence». L'ambition du film ? «Faire un collage de techniques contemporaines pour donner une nouvelle vie au livre.» Un long métrage, sélectionné à Un certain regard, mais surtout l'un des innombrables mets que ce splendide boulimique ingurgite.
Etablir la liste de ses projets est impossible. L'homme (magnifique, on l'a dit) est hyperactif, et se promène dans tout le spectre culturel américain. Morceaux choisis : repéré dans un téléfilm biopic de James Dean, rôles dans la série Freaks and Geeks, la saga Spider-Man, Harvey Milk, En cloque, mode d'emploi, 127 Heures, la Planète des singes : les Origines… Mais il a aussi réalisé des films, publié des livres, joué au «M. Loyal» de la cérémonie des oscars, exposé des installations dans des galeries, entrepris des études de littérature, enseigné la mise en scène à UCLA en Californie.
Joli cœur Le mainstream permet tout, notamment sa transgression. Et c'est grâce à son personnage de Harry Osborn dans Spider-Man, de Sam R