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Libération
Cannes

Kylie et Leos étaient déjà debout

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par Indira Bhopal
publié le 22 mai 2013 à 21h16

A l’heure où je grave cette trop brève chronique, un hélicoptère piloté par Vincent Maraval, un des moguls de la maison de production-distribution Wild Bunch, stationne au-dessus du bureau cannois de la déprime-team pour tenter de prendre des photos aériennes des textes critiques. Un tir de roquette informel n’est pas exclu.

Sinon, l'affaire qui agite le Tout-Cannes : les cambriolages à répétition chez les milliardaires. Après le bijoutier Chopard qui s'est fait tirer 1 million de dollars de quincaillerie, c'est une villa louée par des financiers américains qui a été dévalisée. «Les voleurs ont tout pris, a témoigné une des victimes du casse, l'argent liquide, les ordis, les tablettes et les bijoux des filles. Ils ont par contre négligé les passeports et les cartes de crédit. De vrais professionnels.» Ce témoin parle de vrai. Car franchement que voulez-vous que je fasse de nouvelles cartes de crédit, alors que j'en suis déjà couverte, et d'un passeport grotesque pour l'Ohio ? Quant à la pénurie de rivière de diamants qui, dès lors, menacerait les soirées de gala, on n'a pas noté à celle de les Salauds de Claire Denis que mesdemoiselles Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni ou Kylie Mynogue y aient figurées toutes nues, c'est-à-dire sans les 16 kilos de joailleries réglementaires suspendues un peu partout sur leurs corps (mais attention les filles, dès la fin des réjouissances, il faut tout rendre, sinon c'est à la cellule de dégrisement que vos avoc