C’est votre premier rôle à chacun. Comment avez-vous été repérés ?
Hamza Meziani : On vient tous de Porto-Vecchio, il y a eu un casting sauvage dans toute la ville. Ça a circulé, j'ai été voir comme ça et le directeur de casting m'a vu, il m'a fait apprendre des textes par cœur, essayer des scènes, improviser.
Maryne Cayon : Moi, c'était complètement par hasard. J'étais avec des copains. Il pleuvait, on a été se réfugier dans le hall de la cinémathèque de la ville et il y avait plein de monde. Je me suis dit : «Pourquoi pas ?»
Le film est inspiré d’un fait divers, qui a eu lieu à Porto-Vecchio…
H.M. : C'était le plus dur. La scène où j'abats quelqu'un a été horrible à tourner. Je connais la famille du garçon qui a été tué, je me souviens très bien de l'histoire, de l'enterrement. Faire semblant de tuer quelqu'un qu'on connaît vraiment, c'est affreux.
François-Joseph Culioli : D'autant que Thierry de Peretti s'est inspiré de nous, de nos vies. On a travaillé pendant deux ans, il a gardé des choses personnelles, sentimentales, et puis il a tenu à ce qu'on conserve notre accent corse.
M.C. : Je connaissais mal l'histoire, tu vois ? Faut que j'arrête de dire «tu vois» dans les interviews. Donc pour moi, c'était moins rude. Depuis le film, avec Hamza, on est partis à Paris, on a un agent, on passe des castings et tout.
F.-J.C. : Moi, à la base je suis plombier, et commercial. J'ai tout plaqué pour venir à Cannes, j'espère que je vais bientôt aller à Paris. Mais on est super-contents de ce film, il montre vraiment la C