A l'heure où mes 4,5 millions de folles-over m'inondent de baisers par brassée de tweets bousés de rouge à lèvres, je m'apprête à monter les marches du Palais des festivals pour y recevoir des mains de Super Mariolle (un ex), le prix d'interprétation (féminine) de la meilleure chronique du Festival (et par conséquent du monde). Et probablement à redescendre lesdites marches nettement plus vite à coup de pieds au cul, la déprime-team de Libé ayant fait passer ce mot ignoble au service d'ordre : la connasse (sikh !) en sari-golo, à la mer ! Si possible la tête plongée dans un saut de ciment à prise rapide. Je comprends ce ressentiment puisque tous les jours, je fus bien la seule à écrire sur les choses qui intéressent vraiment les gens : le cours du gramme de coke, le vrai poids de Catoche D., le fait que Eric N. n'est pas que con, il l'écrit aussi, et surtout, qui couche avec qui ? A ce dernier sujet, la troupe de danseuses et danseurs balinais qui a passé la nuit dernière à la Liberation Mansion est priée de venir récupérer le lot de strings strassés qui a bouché le lave-vaisselle.
Sinon, j'ai bien cru que j'allais gigoter jusqu'au bout de la nuit à une fête où un des membres de la déprime-team prétendait faire DJ. Fausse joie. Sa musique était à souiller de rage sa robe de bal, sauf à admettre que des infrabasses à décoller les papiers peints sont propices à des déhanchements par ailleurs gênants. Le même DJ a été aperçu beaucoup plus tard sur la Croisette traînant