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Bruce Dern, une carrière d'abonné aux rôles de salopards

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L’acteur américain a été récompensé dimanche soir à l’âge de 76 ans du prix d’interprétation masculine au festival de Cannes.
par AFP
publié le 26 mai 2013 à 19h45
(mis à jour le 26 mai 2013 à 19h48)

L’acteur Bruce Dern, récompensé dimanche soir à l’âge de 76 ans du prix d’interprétation masculine au festival de Cannes, affiche une filmographie impressionnante, le plus souvent sous les habits d’un bandit ou d’un psychopathe. L’homme, qui n’a pas un physique pour jouer les jeunes premiers, a cumulé beaucoup de rôle secondaires. «J’ai joué plus de psychopathes, de marginaux et de camés que n’importe qui», plaisante ce proche ami de l’acteur Jack Nicholson («le meilleur partenaire de ma carrière»).

L’acteur né à Chicago en 1936 commence à tourner pour la télévision avant de se retrouver sur grand écran notamment dans des westerns. A son tableau de chasse: il abat John Wayne en 1972 dans «The Cowboys», qui plus est dans le dos. «Comme je suis le seul acteur qui ait jamais tué John Wayne dans un film, les producteurs m’ont étiqueté comme un méchant», note-t-il.

Il démarre sa carrière en 1960 dans «Le fleuve sauvage» d’Elia Kazan, avec Montgomery Clift. Il joue aussi dans «Pas de printemps pour Marnie» (1964) d’Afred Hitchcock, ou encore dans la version de 1974 de «Gatsby le magnifique» de Jack Clayton, au côté de Robert Redford. Après une longue absence des écrans, il a fait un retour en force récemment dans «Twixt» (2011) de Francis Ford Coppola et «Django Unchained» (2012) de Quentin Tarantino.

Dans le road movie «Nebraska», du réalisateur américain Alexander Payne, il interprète un rôle principal. Celui d’un vieillard déboussolé et porté sur la bouteille, pas franchement symp