Le conflit autour de l’extension de la convention collective du cinéma arrive à son point d’ébullition. Lundi, le texte doit fait l’objet d’une signature d’extension. Or, avant un week-end sans doute frénétique en négociations de coulisses, personne ne sait exactement ce qui va se passer.

Après des mois de disputes publiques, les professionnels du cinéma espéraient que la remise, mi-juin, du rapport du médiateur, Raphaël Hadas-Lebel, nommé par le gouvernement pour étudier l'impact du nouveau texte sur les productions françaises, permettrait de sortir de la controverse ( Libération du 14 juin). Or, dès la première réunion avec les syndicats de techniciens et de producteurs, la Spiac CGT, le SNTPCT et FO ont quitté les lieux, en désaccord avec les conclusions du rapport qui estime que le surcoût occasionné par les nouvelles dispositions va pénaliser de nombreux films français sous-financés.

Considération. Cette semaine, une commission mixte paritaire était convoquée au ministère du Travail, l'autre tutelle de cette convention, réunissant les mêmes représentants. Cette fois, c'est au tour des syndicats de producteurs indépendants de claquer la porte, évoquant l'absence de considération pour les conclusions du rapport Hadas-Lebel.

Rappelons que ce nouveau texte vise à établir un barème fixe des salaires des professionnels d