Entre Blanche Neige aux fourneaux et Cendrillon au balai, les clichés sexistes vont bon train chez Walt Disney. L'ONU Femmes, dont le rôle est d'agir en faveur de l'égalité des sexes, compte bien changer ces représentations stéréotypées. En début de semaine, l'organisation a annoncé sa collaboration avec la comédienne Geena Davis pour les besoins d'une grande enquête sur la représentation du genre féminin au cinéma. L'actrice du film culte Thelma et Louise milite depuis plusieurs années pour une image plus positive des femmes dans les médias. Elle a créé un institut d'étude à son nom dédié à cette problématique et explique: «Les enfants ont besoin d'évoluer avec une conception du divertissement qui valorise autant les femmes que les hommes.» Seront analysés pour les besoins de l'enquête, les films ayant rapporté le plus d'argent au box office dans dix pays: l'Australie, l'Allemagne, la Chine, la France, l'Espagne, l'Inde, l'Italie, le Japon et la Russie.
La télévision américaine, mauvaise élève
En décembre dernier l'institut Geena Davis rendait publics les résultats d'une enquête menée sur les programmes diffusés sur les chaines cablées américaines. Dessins animés, films familiaux et programme de divertissement en prime time ont été passés au crible, et ce qui en est ressorti est peu glorieux. Deux critères font état de grandes disparités entre hommes et femmes: les tenues sexy et la minceur. L'enquête révèle ainsi que 28,3% des personnages feminins sont habillés de manière sexy, contre 8% seulemen