Menu
Libération
Article+vidéo

Les quatre films emblématiques de Bernadette Lafont

Article réservé aux abonnés
La comédienne décédée jeudi a tourné dans plus d'une centaine de long-métrages au cours de sa carrière. «Libération» a sélectionné les plus marquants.
publié le 26 juillet 2013 à 12h03
(mis à jour le 26 juillet 2013 à 12h04)

Les bonnes femmes (1960)

De la bande des Cahiers du cinéma, qui fréquente le self-service de la rue Marbeuf où les jeunes turcs de la revueaiment à aller manger des pâtes pour trois fois rien, Chabrol n'est pas le plus bavard sur son intention de faire du cinéma. Il est fortuné (par son mariage avec une riche héritière), vit dans un hôtel particulier à Neuilly, marié avec enfants. Pourtant, quand il fait le Beau Serge, il passe illico à la case long métrage sans avoir fait ses armes dans le court.

Pour Bernadette Lafont, qui est du casting, comme elle sera ensuite dans celui des Bonnes Femmes, les souvenirs de l'époque s'accrochent à cette singularité de Chabrol, le mystère persistant qui l'entoure, son côté sarcastique, bon vivant, mais aussi la zone de silence qu'il laisse entre lui et le monde alentour.

Avec Stéphane Audran, Clotilde Joano et Lucile Saint-Simon, elle forme le quatuor des vendeuses du magasin d’électroménager Belin en goguette à la recherche d’un peu d’aventure. Bernadette Lafont faisant le bilan de sa carrière citera ce film comme l’un de ceux qu’elle préfère et dont elle était fière d’entendre des jeunes cinéastes (comme James Gray) le citer parmi leur source d’inspiration.

Un extrait des Bonnes Femmes:

La Fiancée du pirate (1969)

Musique de Moustaki, chanson de Barbara («Moi, je m'balance / Dégrafez les cols blancs / De vos consciences / Moi, je m'balance / Mon lit est assez grand / Pour des milliers d'amants»),la Fiancée du pirate, de Nelly Kaplan, ex-assistante d