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Critique

Mostra : Garrel et Tsai Ming-liang, derniers feux éblouissants

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Présentés en fin de festival, les deux cinéastes ont livré à Venise des œuvres puissantes, tandis que la compétition s'achevait mollement par le film de Merzak Allouache.
«La Jalousie», de Philippe Garrel. (Photo DR)
par Julien Gester, envoyé spécial à Venise
publié le 7 septembre 2013 à 19h22
(mis à jour le 8 septembre 2013 à 5h10)

La 70e édition de la Mostra de Venise verra le vainqueur de son Lion d'or 2013 être désigné ce soir, vers 20 heures, par Bernardo Bertolucci et son hétéroclite jury - composé des actrices Virginie Ledoyen, Carrie Fisher et Martina Gedeck, des cinéastes Andrea Arnold, Jiang Wen et Pablo Larrain, du chef-opérateur Renato Berta, et du compositeur Ryuichi Sakamoto. Le panel de critiques internationaux dont sont publiées chaque matin les notations étoilées tiennent leur favori, la comédie mélo sénile Philomena, de Stephen Frears, presque unanimement coté comme un chef-d'œuvre, tant par notre inébranlable boussole, Michel Ciment de Positif, que les émissaires du Times, de Screen Daily et du quotidien égyptien Al-Masry Al-Youm. Le film a, en outre, déjà remporté le prix œcuménique – pour une histoire de trafic d'enfants par de méchantes bonnes sœurs irlandaises, c'est un comble qui a quelque chose d'assez confondant.

C'est peu dire que l'on aura été moins séduit, et que des favoris, à divers degrés nous en avons aussi à opposer à celui-là. Cependant, les bruits qui circulent depuis les délibérations du jury ne sont malheureusement guère favorables aux films de Jonathan Glazer (