Dénouement plutôt heureux et presque inespéré, la nuit dernière, quand plusieurs partenaires sociaux du cinéma français ont fini par signer un avenant à la révision de la convention collective. Seize mois de négociations et de disputes parfois virulentes, notamment sur la rémunération des techniciens, un marathon en guise de sprint final, une mobilisation lourde des pouvoirs publics et voilà la base de la réconciliation enfin posée. Si, dans le principe, les nouvelles dispositions semblent acquises, plusieurs syndicats, dont la CGT, doivent encore apposer leur paraphe au texte avant le 14 octobre.
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Par rapport au texte entré en vigueur le 1er octobre, visant à doter tous les salariés du cinéma d'une convention à laquelle la profession avait échappé jusqu'à présent, le cadre reste sensiblement identique mais, ainsi que le demandaient la majorité des syndicats de producteurs indépendants et un collectif de cinéastes, des aménagements ont été apportés. En premier lieu, le seuil dérogatoire autorisant une certaine souplesse aux productions modest