En attendant son Sin City 2 fin 2014, l'auteur de P» et des fleurons de la mexploitation, dont il est l'unique représentant (U», El Mariachi) vient de lancer sur les écrans le second opus consacré à son héros, Machete Kills.
La première image ?
La Maison du Dr Edwards de Hitchcock, pour la séquence au décor de Salvador Dalí, avec ces yeux immenses sur les murs. Pendant très longtemps, je croyais l'avoir rêvée quand j'étais enfant. Et, des années plus tard, j'étais stupéfait quand j'ai revu le film.
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
Chez moi, la règle était simple : tous les films assortis d'une restriction étaient interdits. Sauf une fois, avec mon frère, nous avions vu la bande-annonce de New York 1997 et nous mourrions d'envie de le voir. Nous avons convaincu notre mère de nous accompagner. Elle a fini par céder et elle a adoré.
Qu’est-ce qui vous fait détourner les yeux de l’écran ?
Rien.
Le monstre ou le psychopathe de cinéma dont vous vous sentez le plus proche ?
La créature du lac noir. J’aime beaucoup le film et, surtout, j’en possède une réplique grandeur nature chez moi. Sinon, ce n’est pas très original mais je pense à la créature de Frankenstein.
Que faites-vous pendant les bandes-annonces ?
Je n'en manque pas une. J'adore ça. J'en regarde aussi sur le Net. Certaines sont des œuvres d'art et la plupart sont nettement meilleures que les films eux-mêmes. Par exemple, celles de Prometheus de Ridley Scott ou Millénium de David Fincher. On brûle d'envie de voir le film. Cela dit, quand on les a vus, on se rend compte que valait mieux en rester là.
Dans la salle, une place favorite ? Un rituel ?
Je vis à Austin, au Texas, où il y a une salle formidable. C’est extrêmement c