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Portrait. Hélier Cisterne, réalisateur de «Vandal», a beau avoir grandi dans le Lot, il aborde avec finesse le monde du graff urbain.
Hélier Cisterne, 32 ans, lundi à Paris. (Photo Frédéric Stucin)
publié le 8 octobre 2013 à 18h46
Hélier Cisterne, 32 ans, lundi à Paris. (Photo Frédéric Stucin)

A quelques jours de la sortie en salles de son premier film, Hélier Cisterne n'est pas aussi angoissé que la situation pourrait ne le laisser imaginer. Il faut dire qu'en dépit de son allure juvénile, le cinéaste de 32 ans attaque sa dixième année de carrière, entamée avec le court métrage Dehors. De quoi relativiser l'événement. Entre-temps, il a tourné trois autres courts ou moyens, les Deux Vies du serpent, les Paradis perdus et Sous la lame de l'épée, avant de franchir le pas du long métrage. Une manière de prendre son temps mais aussi de tenir la promesse qu'il s'était faite d'entrer dans le métier pour faire ses propres films ou rien. «Quand je suis arrivé à Paris, je ne savais pas vraiment comment m'y prendre. Je pensais à tenter l'entrée dans des écoles, la Fémis ou encore l'Isas de Bruxelles, mais ce qui m'a d'abord frappé, c'est de voir que beaucoup de gens voulaient faire du cinéma. C'est une des raisons pour lesquelles je préférais ne pas travailler dans ce milieu si c'était pour autre chose que la réalisation.»

Amoureux. Finalement, Hélier Cisterne s'inscrit à l'université Paris 8, où il suit des études de philo, ce qui est assez loin de lui déplaire. «Venant du Lot - la vraie campagne -, où j'ai passé l'essentiel de mon enfance, je suis parti passer mon bac littéraire à Brive parce qu'un