Menu
Libération
Interview

Discodeine: «Je pense être très crédible en dictateur africain»

Article réservé aux abonnés
Séance tenante Discodeine. Très cinéphiles, Benjamin Morando et Cédric Marszewski, aka Pilooski, forment le groupe electro-pop Discodeine depuis 2007. Ils viennent de sortir un nouvel excellent album, Swimmer (Dirty-Pschent). photo Éric Beckman
publié le 29 octobre 2013 à 20h46
(mis à jour le 31 octobre 2013 à 10h08)


> Discodeine sera en concert le 13 décembre au Centquatre à Paris, lors de la grande fête des 40 ans de LibérationInfos et réservations ici.

La première image ?

Benjamin Morando : L'œil du plan d'ouverture de Blade Runner.

Cédric Marszewski : La scène d'ouverture d'En quatrième vitesse, de Robert Aldrich, une femme qui fuit, court pieds nus sur la route dans la nuit, pendant que le générique défile à l'envers. Une entrée en matière très singulière pour un film de 1955.

Dernier film vu ? Avec qui ?

B.M. : Le Dernier Nabab, d'Elia Kazan, vidéoprojeté tard dans la nuit sur le mur du salon, vautré seul sur le canapé.

C.M. : Au cinéma, Tip Top, le dernier film de Serge Bozon, avec une amie écureuil.

Que faites-vous pendant les bandes-annonces ?

B.M. : Je les regarde. C'est souvent amusant. Parfois, on tombe sur des bandes-annonces improbables de films avec Sophie Marceau impotente et Christophe Lambert à son chevet et on se demande qui va vraiment aller les voir.

C.M. : Je cache le pop-corn de mon fils, je discute, comme tout le monde.

La BO qui vous trotte dans la tête ?

B.M. : Le thème O Venezia, Venaga, Venusia, composé par Nino Rota pour le Casanova de Fellini.

C.M. : Bizarrement, j'ai aussi pas mal réécouté cette même bande-son de Nino Rota, extrêmement poétique et ho