SNOWPIERCER de Bong Joon-ho (2 h 05).
En 2031, les seuls rescapés d'un collapsus climatique mondial sont condamnés à maintenir un simulacre de société à bord d'un gigantesque train qui ne s'arrête jamais. Une révolte part des wagons de queue des mal lotis qui, derrière le leader ombrageux (Chris Evans), remontent les voitures en direction des wagons de tête et des classes de luxe. Une fable politique marxisto-orwelienne signée de l'auteur de The Host, d'après une BD française des années 80.
PRINCE OF TEXAS de David Gordon Green (1 h 34).
Alors que les premiers plans nous bercent de grandiloquentes images de feux de forêt, une ellipse nous arrime aux pas de deux hommes aussi dépareillés que paumés (Emile Hirsch et Paul Rudd), fourmis ouvrières qui travaillent, mile après mile, à retracer la signalisation routière au milieu de l’immensité sylvestre dévastée. L’entreprise est aussi démesurée que l’enjeu que se choisit l’intrigue, enlacée à la somptueuse bande originale d’Explosions in the Sky.
HEIMAT I et II d'Edgar Reitz (1 h 47 et 2 h 08).
Au milieu du XIXe siècle (le film en deux épisodes s'étale sur trois ans, d