James Dean littéralement enfoncé, c'est Paul Walker la nouvelle golden star foudroyée du crash mythologique en Porsche. Celle du teenager de la Fureur de vivre était la Spyder ; la Carrera rouge sang du dieu blond de la série nitroglycérinée Fast and Furious, à sa 7e reprise en plein tournage, s'est emplafonnée et calcinée net contre un arbre, samedi, dans le quartier de Santa Clarita, Los Angeles, à 15 h 30 pile.
Des témoins de cette scène classique, sitôt filmée et tweetée sur le vif, de la vie de star, ayant immédiatement reconnu le héros accidenté, l'un d'eux aurait même essayé d'extraire son corps disloqué du cerceuil roulant en flammes, selon le Santa Clarita Valley Signal. En vain : la vie n'est pas un jeu vidéo, les accidents de la circulation y tuent.
A 40 ans, le jeune premier Paul William Walker IV restait un beau parti. A l'instant de l'impact mortel - après tout idéal pour une étoile du film de course, dont le nom et la carrière restent indissociables de la saga qui dégomme le box-office depuis douze ans, Fast and Furious, Walker alias Brian O'Conner se rendait gentiment avec un ami (tenant le volant, ironie du sort, Paul tenant la place du mort) à un gala au profit des victimes du typhon Haiyan aux Philipines, sous l'égide de la fondation de bienfaisance créée par Walker, Reach Out Worldwide.
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