No picture. Pas de séance photo. Dommage. Il a de la gueule, Robert Redford. 77 ans, ridé évidemment, tout le monde n'est pas Cher, mais rien de rédhibitoire, c'est même plutôt émouvant de saisir ce moment où l'érotique tourne au granitique façon Mont Rushmore, cf. Clint Eastwood. Sans compter que Redford a, depuis un certain temps, rejoint le camp des icônes qui, tapées ou pas, font frissonner l'échine par leur écho dans la mémoire collective. Résultat : «La vache, je vais rencontrer Robert Redford !!! OK, ça ne durera que vingt minutes, mais quand même» : c'est un brin fébrile qu'on part à la rencontre de Bubber Reeves (la Poursuite impitoyable),Sundance Kid (Butch Cassidy et le Kid), Jeremiah Johnson (film éponyme), Hubbell Gardiner (Nos plus belles années), Johnny Hooker (l'Arnaque), Gatsby (Gatsby le magnifique), Joseph Turner(les Trois Jours du Condor), Bob Woodward (les Hommes du Président), Brubaker (film éponyme), Denys George Finch Hatton (Out of Africa)… En résumé, un des acteurs phares des années 60, 70 et 80. Qui se double d'un réalisateur honorable (Au milieu coule une rivière, l'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, Lions et Agneaux, la Conspiration…). Bob R. est par ailleurs l'écolofondateur et président du festival de Sundance dédié au cinéma indépendant… Le voilà devant nous, en friday wear (jean, polo, boots), conscient de son impact certainement, mais
Interview
Robert Redford: «Dieu merci, je ne me suis jamais vu comme une icône»
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Robert Redford à New York le 12 novembre 2008. (Photo Lucas Jackson / Reuters)
publié le 10 décembre 2013 à 17h06
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