Bonne année, Pierre Niney ! Profite ! Tout le monde t’aime. Ta sœur Lucie t’embrasse, à défaut de te voir souvent. «Impressionné» par ton interprétation «magistrale» d’Yves Saint Laurent dans le film de Jalil Lespert, en salles le 8 janvier, ton partenaire Guillaume Gallienne - Pierre Bergé t’adresse ses respects confraternels. Mes collègues t’envoient leurs vœux, particulièrement le gros lourd qui a répété - «en plus, il est trrrès sympathique» - pendant toute la projection de presse. Ma copine Alicia me dit de te dire que tu lui plais beaucoup (oui, je crois qu’elle vous veut, toi et ton 06). Tout le monde t’aime et pour une fois, ce n’est pas agaçant. Est-ce parce que tu es si doué, virevoltant sans turbulence des planches de la Comédie-Française, dont tu es le plus jeune pensionnaire, au cinéma populaire (Comme des frères, 20 ans d’écart) ? Parce que tu as la délicatesse de sourire et d’être drôle, quand d’autres comédiens bien connus portent la moue en snob étendard ? Ta sœur pense que cette unanimité tient à ta jeunesse, 24 ans, bientôt 25, au fait que tu n’as «pas eu le temps de montrer [ton] côté noir». Guillaume Gallienne l’explique par la «grâce» que tu as, et contre laquelle «on ne peut pas lutter». Le goût du jeu t’est venu à 6 ans, quand François Morel, en pleine représentation, s’est mis à te parler à toi, le polisson qui faisait des commentaires à voix haute. Tu dis : «J’ai trouvé ça
portrait
Pierre Niney, t’es super, mon héros !
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Ode tutoyée au jeune pensionnaire de la Comédie-Française, en Yves Saint Laurent au cinéma et doté de tous les pouvoirs.
Pierre Niney, le 9 décembre 2013. (Paul Rousteau pour «Libération»)
Publié le 05/01/2014 à 18h26
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