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Disparition

Philip Seymour Hoffman capote

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L’acteur fétiche de Paul Thomas Anderson a été retrouvé mort chez lui à New York, hier, à 46 ans.
Philip Seymour Hoffman à Paris, le 14 décembre 2010. (Photo Bruno Charoy pour Libération)
publié le 2 février 2014 à 21h46

La nouvelle de la mort brutale de Philip Seymour Hoffman, 46 ans, est tombée hier soir par une alerte du Wall Street Journal. L'acteur américain, toujours à l'affiche dans le deuxième épisode de Hunger Games, a été retrouvé sans vie dans son appartement new-yorkais de Greenwich Village. En mai, il avait effectué une cure de désintoxication pour soigner une addiction à l'héroïne et quelques journaux américains annoncent, citant des sources policières, que la mort serait due à une overdose, l'acteur ayant été retrouvé une seringue dans le bras. Seymour Hoffman avait déclaré après sa cure qu'il était retombé dans la dépendance après être resté clean pendant vingt-trois ans. Cette disparition impressionne au même titre qu'avait pu le faire celle de Heath Ledger d'une surcharge médicamenteuse en 2008.

C'est une des personnalités les plus charismatiques et brillantes du paysage américain qui s'éclipse ainsi, laissant derrière lui une filmographie d'une trentaine de titres. A force de croiser sa carrure rondouillarde, difficile de croire que Philip Seymour Hoffman était, dans sa prime jeunesse, un sportif accompli. Une blessure sérieuse aux cervicales lui a interdit de poursuivre sa discipline de prédilection, la lutte, mais il a pu continuer la natation, ce qui lui a permis de décrocher son premier job de maître nageur, qu'il exerçait encore à ses débuts. Fils d'une famille de la petite bourgeoisie de Fairport où il naît le 23 juillet 1967, dans l'Etat de New York