C’est un drôle d’oiseau. Perché sur des talons hauts. Une choucroute sur la tête. Des collants à plumetis. Un trait d’eye-liner, du rouge à lèvres bien pétant. Et un vison blanc dans lequel elle s’emmitoufle façon Marylin. Avec son look des années 50, on dirait une pin-up qui se serait gourée d’époque.
Cette semaine, Julia Palombe est à l'affiche des Trois Frères, le retour, resucée de la comédie des Inconnus. Elle chante le générique et y tient un petit rôle, celui de la mère du trio, chanteuse burlesque des fifties, qui sème sa marmaille pour mieux s'en aller faire carrière aux Etats-Unis. Une défunte dont la succession fout pour la deuxième fois le boxon dans la vie des fistons.
Du coup, on la cataloguerait volontiers dans la catégorie des effeuilleuses surannées. De celles qui jouent les femmes fatales ou les ingénues sexy dans des shows d'un genre déjà trop vu et revu. Mais si elle donne dans le burlesque, Julia Palombe appartient à une curieuse espèce. Elle se définit comme une «performeuse», une artiste qui chante, danse, chorégraphie et joue mais qui est surtout «décomplexée du cul». Elle qui accompagne la signature de ses mails d'un «Vive le sexe !» prône «la liberté des corps et la liberté sexuelle».
Depuis bientôt deux ans, elle se met en scène dans des spectacles sexy à mi-chemin entre le tour de chant version Colette Renard et le cabaret érotique. Dans ses Nuits de la Palombe, cette diva un peu barjot m