Dans le cadre enchanteur du burger-patate-pizza-kebab All Stars de notre rue, nous essayons de tirer un certain nombre d'éléments analytiques d'une soirée des césars, une fois de plus inoubliable. Il n'aurait échappé à personne que la Vie d'Adèle multi-nominé et recouvert d'honneur à Cannes est le grand oublié de la soirée. Il faut dire qu'Abdellatif Kechiche n'a pas raté une occasion d'endosser le costume d'un maudit qu'il n'est pas. Son appel à voter Christian Estrosi à Nice, au grand embarras de ce dernier, à l'heure exacte où les votants de l'académie remplissaient les bulletins, était la meilleure stratégie pour achever de se saborder. Dans son naufrage, il entraîne Léa Seydoux, celle qui a mis le feu aux poudres en faisant sauter le couvercle de la confidentialité du tournage. Les reports de votes sur Roman Polanski ont d'évidence été massifs et, prenant l'interessé, récipiendaire du césar du meilleur réalisateur, apparemment au dépourvu. C'est cadeau! Merci Abdellatif.
L'autre oublié est Alain Guiraudie (devenu «Guiraudier» par Jean-Hugues Anglade, toujours sous le choc de la mort de Patrice Chéreau), qui avec son Inconnu du lac n'a obtenu que le prix du meilleur espoir masculin (pour Pierre Deladonchamps, ce n'est pas un pseudo). L'Inconnu du lac pouvait s