Dans le cadre enchanteur du chicken-burger-kebab All Stars de notre rue, nous essayons de tirer un certain nombre d'éléments analytiques d'une soirée des césars une fois de plus inoubliable. Il n'aura échappé à personne que la Vie d'Adèle, archi récompensé à Cannes, est le grand oublié de la soirée (le film était également absent de la cérémonie des oscars, qui s'est tenue dans la nuit de dimanche à lundi).
Il faut dire que Kechiche n’a pas raté une occasion d’endosser le costume du maudit qu’il n’est pas. Son appel à voter Estrosi à Nice, au grand embarras dudit, à l’heure où les votants de l’académie remplissaient les bulletins, était la meilleure stratégie pour achever de se saborder. Dans son naufrage, il entraîne Léa Seydoux, celle qui a mis le feu aux poudres en faisant sauter le couvercle de la confidentialité du tournage. Les reports de votes sur Roman Polanski ont d’évidence été massifs et ont apparemment pris l’intéressé, récipiendaire du césar du meilleur réalisateur, au dépourvu. Merci Abdellatif.
Bredouille. L'autre oublié est Alain Guiraudie (devenu «Guiraudier» de la bouche de Jean-Hugues Anglade, toujours sous le choc de la mort de Patrice Chéreau). Avec son Inconnu du lac, il n'a obtenu que le prix de l'espoir masculin pour Pierre Deladonchamps (ce n'est pas un pseudo). L'Inconnu du lac pouvait