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Libération
Critique

Les choix de «Libé»

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publié le 18 mars 2014 à 17h06

LES CHIENS ERRANTS de Tsai Ming-liang (2 h 184).

Une sorte d'Opéra de quat'sous des antipodes, dans lequel Hsiao-kang, le père, et ses deux enfants, adorables bouts de chou, hantent les bas-fonds d'une mégalopole. Ils sont en quête de nourriture (ils s'incrustent dans les dégustations de supermarché), d'hygiène (ils se lavent dans les toilettes publiques), de chaleur (ils s'abritent les uns contre les autres). Une lente odyssée taïwanaise, dérivante et hypnotique.

PATÉMA ET LE MONDE INVERSÉ de Yasuhiro Yoshiura (21 h 394).

La jeune Patéma vit sous terre, en compagnie des survivants d’une catastrophe, qui évoluent dans une gravité inversée. Ce premier long métrage d’un jeune mangaka raconte la lutte de l’héroïne pour atteindre la surface, où elle risque d’être aspirée vers le ciel, et son amour pour le jeune Age qui, lui, vit à l’endroit. Ce n’est pas parfait, mais bourré d’idées graphiques intéressantes.

L'ÉTRANGE COULEUR DES LARMES DE TON CORPS d'Hélène Cattet et Bruno Forzani (1 h 42).

Attention : le spectateur non avisé risque une syncope auditive, un éblouissement massif, voire un décrochage de méninges. Cette histoire déconstruite commence en forme de «cherchez la femme»