Hellzapoppin, avec mon père. Il était mort de rire. Je ne comprenais pas pourquoi, et je me forçais à rire pour lui faire plaisir. Et, maintenant, je me force à faire rire.

The Grand Budapest Hotel. Tout seul. Il y a quelque chose d'irréprochable. Formellement et moralement. Un mélange de hauteur, de dandysme et de cool qui tient un peu à distance. On se sent vite un peu pouilleux. Ça me fait souvent ça avec Wes Anderson, comme si on était invité à une fête où on se sent vite très mal habillé.

Les Chemins de Katmandou. Un film avec Jane Birkin et le rectangle blanc. Quand j'étais enfant le rectangle blanc, c'était surexcitant. Ça m'est resté. Même un sucre me fait de l'effet.

Les scènes d’impro avec des comédiens poussés à bout. Quand la fiction disparaît. Que la mise en scène ressemble à une traque. Pas d’ellipse, pas de hors-champ. Les trucs véristes. Je déteste.

King Kong. Je me suis très souvent senti comme lui : trop gros, pas à ma place et amoureux de la mauvaise personne. Et je n’aime pas les avions non plus.

Je n’ai jamais flirté au cinéma. Si tu prends une tôle, après il faut rester une heure et demie à côté de la personne.

Honnêtement, en ce moment, je m’énerve de pas voir la mienne.

Au milieu, l’après-midi.

Avec la fée Clochette, elle me tiendrait éveillé toute la nuit.

Je n’aime pas. Plus de sensation que d’émotion.

Beaucoup. Et au cinéma, ça me donne en