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Cinéma

Festival de Cannes, nuages à l’horizon

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Les films, les stars et les fêtes seront au rendez-vous, mais, sur fond de succession de Gilles Jacob et de grogne des intermittents, cette 67e édition risque d’être mouvementée.
Montée des marches lors du Festival de Cannes 2010. (Photo Reuters)
publié le 13 mai 2014 à 20h06

Ne nous mentons pas. Postuler de l’identité du vainqueur de la palme d’or, remise le samedi 24 mai par le jury présidé par Jane Campion, pèse sans aucun doute moins sur les esprits du microcosme cinématographique international qu’une question autrement plus cruciale : pleuvra-t-il ou ne pleuvra-t-il pas sur Cannes, et si oui, sera-ce dans les mêmes proportions moussonesques que l’année dernière ? La consultation assidue de nombreux sites et applis de prévisions atmosphériques nous permettent d’affirmer en exclusivité que ce n’est pas sûr. Pour autant, quelques lourds et sombres nuages plus ou moins virtuels planent au-dessus de la Croisette. Passage en revue des plus menaçants cumulonimbus.

DSK, le retour

Non content d'avoir mis, à mi-parcours, un terme à toute forme de retentissement médiatique de l'édition 2011 du Festival (les frères Dardenne, déjà là avec le Gamin à vélo, en étaient à supplier NRJ12 de les interviewer), Dominique Strauss-Kahn rééruptera bien cette année par le truchement du film Welcome to New York, d'Abel Ferrara. Une libre interprétation du désopilant fait divers du Sofitel et ses suites, qui transmuèrent son protagoniste de solide présidentiable en traîné des prétoires (campé ici, qui l'ignore encore, par Gérouski Depardieu).

Gilles Jacob, 83 ans, préside son dernier Festival de Cannes. Photo Yann Rabanier

Longtemps attendu en sélection officielle, il s’en trouve certes finalement laissé au seuil - s