La boucle est en passe d'être définitivement bouclée. Samedi soir, Welcome to New York, le film d'Abel Ferrara sur l'affaire DSK, avec Gérard Depardieu, sera disponible à la VOD et projeté, hors festival, à Cannes. Là où, il y a trois ans, l'annonce de l'arrestation du président du FMI avait provoqué une onde de choc.
Le 14 mai 2011, le festival se figeait devant les images, diffusées en boucle, de Dominique Strauss-Kahn menotté et encerclé par la police new yorkaise. Le temps s'arrête, les journalistes détournent leur regard de la compétition. Une atmosphère surréaliste captée à l'époque par l'équipe de Libé présente à Cannes. Didier Péron écrivait dans un de ses billets quotidiens : «Le festival de Cannes, c'est terminé. Le festival de Strauss-Kahn, ça ne fait que commencer». Et Chantal de Fuckyoushima, notre chroniqueuse masquée et atomique, proposait prophétiquement une série de titres pour la saga à venir. «Si Journal d'une femme de chambre s'impose d'ores et déjà comme le biopic porteur dans les mois qui viennent, c'est aussi une armada de remakes qui pourraient bientôt pilonner nos écrans. Quand la bite d'or, est une évidence (Bitte schön, pour la version allemande). Plus pointu : les Lumières de la bite, thriller développant la thèse du (bo