«Bon, comment on le prend, le Welcome to New York ? - Eh bien visiblement par derrière en faisant "gruik-gruik".» Désolés de vous faire entrer aussi violemment dans le making-of de cette chronique, mais c'est - comme tout, d'ailleurs - la faute à Didier Péron. C'est lui, le si stylé chef du cinéma à Libération, qui a écrit le coup du gruik-gruik dans sa critique (sur le Web) du Welcome to New York que tant de mousse entoura avant sa projection, samedi soir à Cannes, simultanément à sa mise en ligne sur Internet moyennant 7 euros. Une mousse fouettée à mort par son producteur Vincent Maraval sur l'air de «on gêne» qui aurait entraîné poches cousues des télés et non-sélection cannoise. C'est un nuage noir de honte et d'embarras qui stationnait depuis l'ouverture du Festival en baie de Cannes, attendant son heure, et gâchait sérieusement le paysage des critiques. Ils allaient devoir y passer, au Ferrara, comme un sale petit abcès qu'il allait falloir crever, entrer dans le plan com, faire la queue pour assister à la projo sous une tente, faire la queue sous l'œil des caméras de télés venues jauger la qualité du film au nombre de spectateurs qui s'agglutinent devant la salle. Après, au sortir de la projection, le sentime
Où DSK paye franco de porc
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publié le 18 mai 2014 à 19h26