Ils sont tous en portrait ou en interview dans la pages Cannes de Libé. Et à la fin de chaque entretien, notre journaliste leur pose la même question: «Quel est votre film de chevet ?» Réponse en 14 secondes chrono.
Le film de chevet de... Marion Cotillard
Autant le dire tout net: on s'attendait au pire, vu le précédent. Il y a quelques années, à l'occasion d'une pub Dior tournée par David Lynch, rencontrer Marion Cotillard nous avait laissé, euh… allez, va pour «perplexe». Comme stratosphérisée et apeurée à la fois, «la Môme» s'enferrait dans des salmigondis hésitants. Jusqu'à cet acmé, qui la vit chuchoter son amour pour les arbres avec une exaltation proche de l'orgasme. Nous, en notre for intérieur : «Pas étonnant qu'elle ait déliré sur le 11 Septembre.» >> Lire la suite du portrait de Marion Cotillard
Le film de chevet de... Tommy Lee Jones
Pour notre photographe, il n'aura qu'un ordre, «shoot !» doigt comminatoire à l'appui. Gageons que, pour nous, il se serait bien contenté d'un «chut !» mais l'attaché de presse avait parlé de «l'un des plus importants quotidiens français». Ça a dû jouer dans le fait que Tommy Lee Jones, 67 ans, a gardé son cul sur le canapé en cuir blanc de la terrasse réservée aux gros machins de Cannes, tout en haut du Palais des festivals. Face à lui, un verre de rosé qui a sans doute contribué à certains «blancs», quoique les articles abondent sur la difficulté de