«Je suis d'accord, mes films sont brutaux et sombres, mais The Rover, comme Animal Kingdom, joue surtout avec des genres que j'aime : la science-fiction, les films d'action, le western. J'ai écrit le scénario de celui-là peu après la crise économique mondiale. Les financiers responsables n'ont pas été mis face à leurs responsabilités, aucun compte ne leur a été demandé : ma colère s'est transformée en réflexion sur le monde qui pouvait advenir si ce processus continuait, même s'il ne s'agit évidemment pas d'un film à thèse. The Rover crée un monde qui serait l'extension de celui d'aujourd'hui si on laisse les choses filer. Je ne suis pas anticapitaliste, mais contre le capitalisme excessif et pour une régulation. Les gens qui ont du pouvoir sont souvent psychopathes, et il est nécessaire de les tenir à l'œil.
«Je ne connaissais pas l'outback [le désert australien, ndlr] avant le tournage. Cet endroit est mythique et fait partie de l'imaginaire du pays. Il s'est révélé aussi terrifiant et inspirant que je l'imaginais.
«Je vis entre Sidney et Los Angeles. J’ai rencontré Robert Pattinson à LA il y a plusieurs années et je l’ai immédiatement apprécié. Il est intelligent, il dégage une énergie étrange et j’aime son visage : à la fois très beau, étrange et très ouvert.
«Ma mère est hôtesse de l'air, mon père vend des ordinateurs. Avant de faire du c