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Cinéma

L’incroyable légèreté du Festival du film de fesses

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Première édition jusqu’à dimanche d’un festival de films érotiques à Paris, qui se veut joyeux et cinéphile.
Image extraite de «Bananes mécaniques» (1972), de Jean-François Davy. (Photo DR)
publié le 25 juin 2014 à 15h23

Ce mercredi et jusqu'à dimanche 29, se déroule à Paris le premier opus du FFF - Festival du film de fesses. Dans un genre dit «de boules» car encore très souvent mec, on sera content d'y découvrir une patte essentiellement féminine, ainsi qu'en témoignent les deux initiatrices âgées de 27 ans, Anastasia Rachman et Maud Bambou - auxquelles sont venus se greffer  Delphine Schmidt et Anaïs Uzan - ainsi qu'un garçon Antoine Heraly. La première travaille dans la distribution de films, chez Shellac Distribution, la seconde chante (et chantera ce mercredi, dans le cadre du festival) des chansons érotiques. «On a toutes les deux un attrait pour les films érotiques, explique Anastasia Rachman. Moi, je suis dans l'image, je collectionne des photos érotiques. Maud est davantage dans les mots. Les festivals de films érotiques existants sont sur des créneaux militants: féministes, LGBT, etc. Alors qu'il nous semblait qu'on pouvait avoir juste envie de légèreté.»

Au programme donc, des fesses de toutes sortes, vues par des yeux portugais, argentins, français, des hétéros, des gays, en formats court et long, ainsi qu'une volonté farouche de «montrer du cinéma». Une rétrospective Jean-François Davy, en présence de l'artiste, permettra de voir sa trilogie «éroticocomique» (les titres en soi valait qu'on crée un festival juste pour eux : Bananes mécaniques, Prenez la queue comme tout le monde, et Q).

On est loin, bien sûr, des cinémas pornos