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Cinéma

«Fury Road» : Tom Hardy ressuscite Mad Max en Namibie

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La star intense de «Locke» ou «Bronson» reprend le volant du road-movie exterminateur.
Tom Hardy dans «Fury Road». (Photo Jasin Boland. Warner Bros.)
publié le 30 juillet 2014 à 19h26

Tombé du ciel avec le fastueux la Chute du faucon noir, aguerri ensuite au fil des Rock'n'Rolla ou Layer Cake de haute-lige bastonnée et pintée à l'anglaise, en attendant l'imposant Bronson, ou le monologue à huis-clos de conservatoire Locke de sortie, en passant par Inception et autres Warrior, Target, la Taupe… l'archange voyou à bouche lippue de semi-Africain à la Vin Diesel, Tom Hardy, une de nos mascottes série b, n'était certes pas indigne de relever l'inaccessiblement beau et grave Mel Gibson des années 80 dans la peau du mythique Max Rockatansky, flic des confins de l'après-pétrole sans foi ni loi, Max Desdichado du bush, dit Mad Max.

Nicolas Winding Refn, réalisateur danois de Pusher, Inside Job avec Selby, Drive avec Ryan Gosling, avait fait la connaissance du magnétique Mad Max customisé 2014, Tom Hardy, pendant la préparation du film taulard Bronson. Une entrevue désastreuse au cours de laquelle moins de dix mots, dont des gros, furent échangés. Ce n'est que six mois après, quand Hardy est revenu à la charge, documenté à mort sur son sujet, qu'il décrocha le rôle.

Pour les besoins dudit Bronson, d'ailleurs, Hardy se sculptait au forcing un corps dilaté à la créatine, aux fontes et aux pompes pieds au mur à outrance, jusqu'à s'enkyster quinze kilos de steak aux hormones aller simple dans le corps, muscles sitôt recyclés dans l'effrayante com