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Repères

Repères. La carrière de Lauren Bacall

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publié le 13 août 2014 à 20h06

Le Port de l’angoisse

1944 Première apparition à l'écran : un regard, une voix. Et surtout la naissance du couple mythique Bogart- Bacall. La quintessence du cinéma, grâce au génie de Howard Hawks et à cette réplique : «Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler…»

Le Grand sommeil

1946 Hawks encore, Bogart toujours, la collaboration de Bacall avec ces deux géants restera à jamais comme l'acmé de sa carrière. Faulkner adapte le polar de Chandler, et si personne n'a jamais rien compris à l'intrigue le monde entier s'est laissé envoûter.

Key Largo

1948 Quatrième et dernier film tourné avec Bogart. John Huston réalise un huis-clos suffocant et oppressant dans la moiteur du golfe du Mexique, devenu un standard du film noir.

La Femme aux chimères

1950 Michael Curtiz plonge dans l'univers du jazz et métamorphose Lauren Bacall en garce glaciale et venimeuse qui causera la perte de Kirk Douglas.

Comment épouser un millionnaire

1953 Comédie frivole réunissant en colocation un trio de blondes explosif : Marilyn Monroe, Betty Grable et… Lauren Bacall.

Écrit sur du vent

1956 Un rôle de jeune femme sage, océan de stabilité, dans ce mélo hollywoodien tourmenté, réalisé par le maître du genre, Douglas Sirk.

Détective privé

1966 Hommage à Bogart, le film présente Bacall en veuve éplorée - son image publique - et infirme, comme le personnage du Général dans le Grand Sommeil. Elle a 42 ans.

Le Jour et la Nuit

1997 Premier film de BHL, «très au-dessous du volcan» selon notre envoyé sp