«J'essayais de manger aussi peu de calories que possible. Je savais que si j'avais faim, j'allais dans la bonne direction. Physiquement, cela se voyait, mais c'est chimiquement et mentalement que c'était le plus fascinant. C'était devenu un combat pour moi.» En septembre, dans l'hebdomadaire spécialisé Variety, Jake Gyllenhaal décrivait longuement sa préparation pour le rôle de Lou Bloom dans Night Call, les efforts pour obtenir un visage creusé et un corps fluet : plusieurs mois de footing (25 kilomètres par jour) pour arriver à perdre 9 kilos.
Cette année, pour le tournage de Southpaw (sortie prévue en 2015), le comédien aurait écumé les salles de boxe de Los Angeles, à travailler avec un coach six heures par jour, à multiplier les séries d'abdos et de pompes. L'acteur est habitué aux métamorphoses physiques. Ainsi, entre 2001 et 2005, il est passé de la silhouette lambda et boy next door de Donnie Darko à celle sculpturale et puissante d'un GI dans Jarhead.
Marionnettes. Le transformisme de Jake Gyllenhaal n'a rien d'isolé. Il semble même être devenu une chose commune parmi les acteurs hollywoodiens de sa génération. Si, en 1980, Robert De Niro avait fait sensation avec sa prise d