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Libération

Au revoir

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Publié le 22/01/2016 à 18h41

Photo Lucien Clergue, les débuts

Lucien Clergue, Les premiers albums

Né en août 1934, Lucien Clergue grandit à Arles avec sa mère. Son père, un rustre, les a abandonnés. Après la guerre, dans une ville détruite, sa mère tombe malade. Il doit soigner son corps décharné jusqu’à sa mort, en 1952. C’est à cette époque qu’il devient photographe. Ses premiers travaux sont harmonieusement exposés au Grand Palais.

Web «Trepalium», prequel interactif

En attendant la diffusion sur Arte de la série d'anticipation Trepalium où les 20 % de personnes ayant encore la chance d'avoir un emploi imposent leur loi aux 80 % d'autres, un journal interactif visible sur le Net permet au spectateur d'explorer la genèse de l'histoire. Une réussite.

Ciné «Carol» tout feu, tout femmes

Carol de Todd Haynes

Sublime mélo sur fond de fifties new-yorkaises, chromo neigeux et brûlure lente, Carol est l'histoire de la lente déprise qu'accomplissent deux femmes amoureuses l'une de l'autre pour s'arracher à la pellicule de plastique transparent qui menace incessamment de recouvrir leurs gestes, leurs émotions, leur désir et leurs craintes. Vingt ans après Safe, Todd Haynes retrouve la cime de son talent en peintre expert du sentiment.

Docu «Toto», forte fratrie

Toto et ses sœurs d'Alexander Nanau

Dans un ghetto rom de Bucarest, deux sœurs et leur petit frère essaient de se débrouiller et de survivre. Leur mère est en taule, leur père aux abonnés absents. Les gamins s’entassent dans un appartement insalubre squatté par des toxicos. A partir de cette situation désespérante, le jeune cinéaste allemand Alexander Nanau déploie un sens de l’observation stupéfiant pour capter en particulier l’énergie de Totonel, 10 ans, dans sa découverte de la danse hip-hop.