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«Starship Troopers» : pôle Verhoeven

Avant une soirée spéciale sur TCM Cinéma, retrouvez sur Libé.fr une interview exclusive du maître néerlandais.

(TriStar Pictures / Touchstone Pictures)
Publié le 23/02/2016 à 19h11

Dix ans après son splendide retour au bercail avec Black Book, on devrait enfin découvrir courant 2016 (à Cannes, en mai ?) un nouveau film signé du féroce maître néerlandais Paul Verhoeven : Elle, tourné à Paris avec Isabelle Huppert et d'après Philippe Djian. En préchauffage de ce retour que l'on espère à la démesure de la folie furieuse et de l'intelligence de son œuvre passée, le cinéaste s'est prêté début février aux honneurs du festival Toute la mémoire du monde, à la faveur duquel il a reparcouru sa filmographie et les films qui l'auront nourri. Lui consacrant vendredi une soirée spéciale avec pour pièce maîtresse le formidable brûlot guerrier Starship Troopers, TCM Cinéma a alors pu s'entretenir avec lui (1). Un échange où Verhoeven retrace gaiement son exil américain, de son débarquement sur le projet RoboCop en 1987, alors qu'il ne savait «rien de l'Amérique» (le film ne constituera pas moins une épatante satire des années Reagan), à son détournement de l'imagerie nazie dans Starship Troopers dix ans plus tard pour y livrer sa «réponse au Triomphe de la volonté de Leni Riefenstahl».

 Soirée Paul Verhoeven, sur TCM Cinéma, vendredi à 20H30.