Le manque d'imagination des décideurs de studio les a conduits à remettre Tarzan en route et à en confier la réalisation à David Yates, fort de la mise en boîte de plusieurs Harry Potter. Why not, sauf qu'il faut arrêter de nous prendre pour des prunes, en nous vendant un Tarzan anticolonialiste et féministe, tout en enrobant ses aventures de tous les clichés sur l'Afrique éternelle, rempli de Noirs musculeux et d'animaux sauvages en numérique. Quant à Alexander Skarsgård dans le rôle-titre, en dépit d'une mélancolie attirante, il a l'air de sortir en permanence d'une session de muscu dans une salle de gym à L.A. Le film essaie de jongler entre naïveté et politiquement correct dans un jeu à somme finalement très nulle.
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