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Libération
Critique

Cul par dessus «Ted»

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Publié le 10/08/2016 à 17h31

Le deuxième volet des aventures de Ted s’ouvre sur les déboires conjugaux de l’ourson après qu’il a convolé avec une caissière white trash. Ce dernier est rattrapé par la justice, qui l’accuse de ne pas être une personne humaine et menace de lui retirer droit de cité.

Ce qu'en a pensé Libé à sa sortie : «Le premier opus mélangeait humour salace et régressif en humanisant un ours en peluche ordurier dont le meilleur ami était joué par le "bro" Mark Wahlberg. Quasiment ce qui s'était fait de pire dans le sillon des nouvelles comédies populaires américaines relativement progressistes. Ce second stoner movie suit les démêlés judiciaires d'un procès qui se compare en ricanant à la lutte des Afro-Américains pour les droits civiques (!) tout en ayant pour running gag assez accablant l'expression "bite de Noir" - qui serait supposément l'aboutissement de toute recherche Google. Les éructations de ce héraut autoproclamé de la provoc outrancière, grand pourfendeur du politiquement correct, résonnent plutôt à nos oreilles - pourtant scato-friendly ! - comme le cache-misère d'une écriture paresseuse, complaisante et basse du front.»