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Libération

Au revoir

par
publié le 30 mars 2018 à 20h06

Art  DeFeo et des fans

L'expo rend hommage à DeFeo, l'auteure de The Rose, tableau obèse dont la réalisation obsessionnelle a pris huit ans, aujourd'hui visible au Whitney. Une dizaine d'initiés ont réalisé photos, tableaux et collages s'en inspirant. Les artistes du fan-club appuient sur une touche de magie noire pour en amplifier le ressac.

The Ripple Effect de Jay DeFeo

Ciné L’éclair Huppert

Isabelle Huppert irradie le film de Bozon dans le rôle d'une prof de physique martyrisée par ses élèves, mais qui change de comportement après avoir été électrocutée. Loin d'un regard naturaliste qui réduirait une réalité complexe dans un unique point de vue, Madame Hyde est un film politique, fantastique et extatique, à hauteur de cinéma plutôt que de sociologie ou d'idéologie.

Madame Hyde de Serge Bozon

Ciné Spielberg en VR

Adapté d'un roman d'Ernest Cline, Ready Player One se situe en 2045 dans un monde irrespirable, à l'économie effondrée. Voyage dans les promesses du virtuel, à l'aide de la performance capture et d'images numériques, le blockbuster d'auteur prend la forme d'un autoportrait : Wade Watts est, physiquement, le portrait craché du jeune Spielberg.

Ready Player One de Steven Spielberg

Art Robots après tout

Au Palais de Tokyo, le plasticien franco-algérien Neïl Beloufa sature le visiteur de sons, d’objets et de robots comme ceux utilisés par Amazon. Il dénonce ainsi les gadgets sur lesquels on a perdu toute maîtrise et par lesquels on est aspirés, ainsi que l’omniprésence de la propagande. Un appel à ne pas tomber dans le piège chaotique qui nous est tendu.

L'ennemi de mon ennemi de Neïl Beloufa