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Libération
Critique

Au revoir

par
publié le 6 avril 2018 à 20h06

Ciné  Slater amer

Deux jeunes Américains embarquent une auto-stoppeuse (Charlotte Rampling). Le tournage de l’unique film de l’écrivain américain James Slater lui laissa un goût amer au point d’abandonner la réalisation. La Cinémathèque le projette dans le cadre d’une rétrospective des films présentés à Cannes en 1969 lors de la première édition de la Quinzaine.

Three de James Salter

Art Fêtes noires

Réalisées au crayon à papier, les foules bigarrées d’Amandine Urruty posent comme sur un portrait de famille sans émotion. Ses personnages y attendent le déluge sans voir qu’il est déjà autour d’eux. Pour ce solo show, l’artiste s’est inspirée des sept péchés capitaux et mélange, dans son carnaval grotesque et pétrifié, les genres et les époques.

The Party d'Amandine Urruty

Ciné A l’horizon

Le cinéaste Dominique Marchais (qui a signé notamment le Temps des grâces) a arpenté l'Europe à la recherche de modèles agricoles respectueux des hommes et des paysages. Loin de documentaires béats ou plaintifs, il construit un film qui ne hiérarchise aucun témoignage, relie des expériences différentes, comme un superbe panoramique dévoilant un autre horizon barrant très concrètement la verticalité des pouvoirs politiciens et des marchés capitalistes.

Nul homme n'est une île de Dominique Marchais

Ciné L’Iran onirique

Pour décrire la différence entre lui et son grand ami Kiarostami, Naderi affirmait en 2016 : «Si nous étions face à une montagne, j'avais envie de l'abattre, lui préférait y tracer un sentier et la sillonner en marchant.» Le centre Pompidou propose une rétrospective des films de l'autodidacte qui puise dans le néoréalisme et le lyrisme onirique où montage, son et image magnifient ses histoires d'enfants et de quêtes.

Retrospective Amir Naderi