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Libération
Critique

Au revoir

par
publié le 8 février 2019 à 18h16

Ciné / En luttes libres

Fille de militants dont la vie a été déterminée par Mai 68 et ses suites, Angèle cherche à rester fidèle à leur histoire, et cette quête passe d'abord par ses relations avec eux : son père soixante-huitard qui n'a pas «renoncé à ses idéaux», sa sœur qui a trahi la lutte pour une vie tranquille de libéralisme cool, et sa mère envolée dans la nature. L'actrice Judith Davis signe ici son premier long métrage.

Tout ce qu'il me reste de la révolution de Judith Davis

Art / Vasarely, leitmotiv

Vasarely n’a jamais trop eu besoin du musée pour exister. Le voici à Pompidou qui revient sur le parcours passionnant de cet artiste éclectique et technophile, omniprésent dans les années 70 et dont les œuvres géométriques et flashy ont envahi l’espace social jusqu’à saturation.

Victor Vasarely, le partage des formes

Art / Le bon «Geste»

L’exposition du centre d’art de Pantin propose un état des lieux du vieux combat homme-machine, avec des œuvres qui confrontent, non sans ironie, création artistique et assistance technologique. Avec Julien Prévieux, Vito Acconci, László Moholy-Nagy, Ceal Floyer, Wade Guyton et… Siri.

Geste au Centre national édition art image

Ciné / «Artic», à froid

Qui ne rêve de contempler Mads Mikkelsen se battre avec les éléments pendant une heure et demie ? Quand bien même serait-il à un stade pré-scorbutique de déficit en vitamine C, et engoncé dans une parka qui a vu des jours meilleurs ? Telle est la sobre promesse d'Arctic, premier film du Brésilien Joe Penna. Le Danois, mâchoire serrée, y joue un pilote rescapé de l'accident de son petit avion au beau milieu du pôle Nord désertique.

Arctic de Joe Penna