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Libération
Critique

Vite vu : Port authority

publié le 20 mai 2019 à 20h56

Il y a une chose à sauver du très gênant Port Authority, premier film de l'Américaine Danielle Lessovitz, produit par Martin Scorsese, c'est sa charismatique comédienne, Leyna Bloom qui, comme le claironnent les médias depuis la projection, est la «première actrice trans de couleur» à présenter un film en sélection officielle à Cannes. Dommage que ce soit cette bluette mal écrite et bourrée de clichés, qui met en scène l'amour naissant entre un petit Blanc musclé de Pittsburgh qui déboule à New York (Fionn Whitehead, incapable d'articuler) et une charmante vogueuse trans de Harlem (Bloom, donc).