A trop s’attacher au récit d’une vie dans les marges, aux allers-retours de Yayoi Kusama entre un Japon trop conservateur pour tolérer la démarche d’une jeune artiste et une scène new-yorkaise d’abord charmée puis lassée par ses coups d’éclat, ce documentaire se perd dans une purée de pois. Surtout, il en oublie l’essentiel : montrer sa peinture, ses installations, laisser éclater la puissance graphique de la répétition frénétique et hypnotique des motifs plutôt que de charger quelques commissaires d’expo de nous dire combien c’est fort et audacieux.
Vite vu : Kusuma : Infinity - La vie et l'oeuvre de Yayoi Kusama documentaire de Heather Lenz
par Marius Chapuis
publié le 17 septembre 2019 à 18h41
Dans la même rubrique