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Libération

Taser, la nouvelle gégène

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Un député suisse qui s'inflige volontairement une décharge de Taser : l'image, filmée par Libélabo.fr, prouve sûrement quelque chose. Au moins la confiance aveugle de l'élu dans le fabricant qui l'a invité. On trouve sur le Net des vidéos qui alimentent la polémique sur la dangerosité de cette arme et sa capacité à se muer en instrument de torture.
publié le 30 novembre 2007 à 1h46

Bertrand (bertrandbuchs.blog. 24heures.ch). «Vous l'avez constaté, une nouvelle mode est née : le test de certaines armes par les politiciens UDC [Union démocratique du centre, parti suisse d'extrême droite]. Le père (Blocher) l'ayant fait, le fils (Perrin) ne pouvait qu'imiter ce geste ô combien viril. J'appelle cela le syndrome du fils de Guillaume Tell. Est-ce que se faire tirer dessus par un Taser signifie que cette arme est sans danger ? Non, car vous n'êtes pas dans les mêmes conditions que lors d'une intervention de police. Il faut le dire et le répéter, cette arme est dangereuse. Recevoir brusquement une telle décharge électrique peut provoquer un arrêt cardiaque ou un arrêt respiratoire chez une personne en grand état de stress. Je ne pense pas que la police consulte le dossier médical du contrevenant présumé avant de  tirer. Et que penser de l'argument selon lequel le Taser peut avantageusement remplacer une arme à feu ? Le problème, c'est que son usage va se banaliser. [.] Le risque de bavure est trop grand. Comment réagiront les porteurs de pacemakers, les asthmatiques, les cardiaques ? La police doit pouvoir utiliser d'autres moyens.»

Ian (nopasaran.samizdat.net). «Bon, alors le Taser c'est un autre jouet policier utilisé outre-Atlantique, ça ressemble à un gros pistolet en plastique noir sorti d'une panoplie de super-héros, sauf que ça permet de balancer une décharge électrique à un quidam, soit au contact (les flics ricains adorent), soit à distance en projetan